Dans le cadre de son projet de territoire axé sur la transition écologique, la commune de Vic-le-Comte souhaite impulser une dynamique forte en faveur d’une alimentation saine, qualitative et en circuit-court. Une démarche qui passe notamment par la transformation des pratiques en restauration collective dans les quatre établissements scolaires de la commune.
Des investissements au service d’une meilleure alimentation
À l’été 2021, Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Vic le Comte a investi dans un lave-vaisselle à tunnel, un équipement permettant de transformer le système de plonge de la cuisine centrale. Cet équipement permet de libérer du temps de travail au personnel de restauration afin qu’il puisse se consacrer à la réalisation de plats maison notamment à partir de produits bio et locaux. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de limiter le gaspillage alimentaire et de réduire les contenants plastiques à usage unique. Depuis que les repas proposés aux enfants sont faits maison, les agents ont observé une baisse drastique du gaspillage dans les assiettes.
Vers un self collaboratif à la cantine
Avec l’arrivée prochaine d’une extension de l’établissement de Longues, pour l’accueil d’élèves autistes, le réfectoire de la commune doit être adapté pour recevoir plus de monde. Prévu pour sortir de terre en 2024, le bâtiment comptera un self d’un nouveau genre : le self collaboratif.
Ce self collaboratif se présente comme un buffet en îlots où les enfants se servent eux-mêmes. Cette démarche leur permet de composer leur assiette en fonction de leur appétit et de leurs envies. Le repas terminé, passage obligé vers un espace de tri des déchets. Ainsi, l’élève se sert seul et à tous les stades du service et selon ses goûts.
Un système gagnant-gagnant
Ce système de restauration présente de nombreux avantages pour les enfants et les agents et a déjà fait ses preuves dans d’autres établissements scolaires du département. Lorsqu’ils ne sont pas au service à l’assiette derrière un linéaire, les agents peuvent être présents en salle pour accompagner le repas. Ils ajoutent ainsi une posture éducative à leur travail de service. Pour les élèves, le système de service à l’assiette invite à être plus autonome dans la gestion du repas. Enfin, du côté des établissements de restauration qui ont adopté ce système, on observe une diminution du gaspillage par convive. Un gain qui peut être basculé à terme sur l’achat et la préparation de produits de qualité. Depuis 2015 dans le Puy-de-Dôme, le conseil départemental a accompagné près d’une quinzaine d’établissements vers le système de self collaboratif.