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Où les citoyens des Ateliers construisent leur rayon de légumes idéal

Classé dans Alimentation, Consommation, Produits locaux et relocalisation alimentaire, et Projets

Cela fait maintenant trois mois qu’ils et elles visitent, s’imprègnent, se documentent et questionnent les approvisionnements de légumes en grande distribution. La consigne pour terminer l’année ? Imaginer un rayon de légumes idéal….

Après avoir fait le bilan des informations et connaissances retenues des visites terrains et des rencontres avec les experts, voici une session a permis à chaque groupe de mettre en scène l’aménagement d’un rayon de légumes.

Une occasion de se pencher plus finement sur les conditions d’approvisionnement d’un rayon de légumes en supermarché (de saison ? seulement local ? attrayant ?) et de mettre au point une charte qui en détaille les modalités.

« Je retiens que ni les producteurs, ni les distributeurs n’ont le temps pour se rencontrer. »

crédit photo: LaPlumeAgile

« On achète au prix producteur »

Un second temps de réflexion est organisé dans les groupes pour imaginer ce qui relève de la communication et de l’information diffusée en magasin. Les participant.e.s sont attentif à la transparence. Dans les discussions, ils et elles s’attardent aussi sur la question du niveau d’information à afficher en rayon. On parle d’étiquette produit, mais aussi de panneaux en rayon, et d’affichage complémentaires qui pourraient éclairer la répartition du prix pour chaque intermédiaire impliqué.

« Le prix du marché, ça ne veut rien dire ; c’est super-vague. »

Rayon idéal du groupe de Thiers (crédit photo: PAT GCPNRLF)
Rayon idéal du groupe d’Ambert (crédit photo: PAT GCPNRLF)
Charte produits du groupe de Clermont

Cette étape de mise en forme des attentes des citoyens consommateurs, fait doucement entrer les un.e.s et les autres dans la dernière phase de travail : la rédaction collective de l’avis . A suivre…

Les points essentiels à retenir

▪ Des questionnements sur la relation entre producteurs locaux et GMS, avec des freins des deux côtés mais des ouvertures possibles, peut-être avec la nécessité d’un intermédiaire pour recréer du lien.

▪ Sensibiliser, voire éduquer le consommateur apparaît comme une nécessité : le bio, le local, le légume frais, de saison, à cuisiner soi-même… Cela ne va pas de soi !

▪ Dans le rayon fruits et légumes, il y aurait beaucoup à faire pour valoriser les produits locaux et les producteurs.

▪ Le critère local ne suffit pas si le légume n’est pas respectueux de la santé et de l’environnement.

▪ La question du prix est centrale pour le consommateur, encore plus actuellement.

▪ Débat : faut-il laisser des avocats dans le rayon idéal ?

Vous souhaitez en savoir plus? Retrouvez la synthèse de cette quatrième session en ligne ICI