Une partie de la transformation des légumes est assurée localement par des conserveries artisanales et certifiées bio. Ces unités de transformation permettent de compléter et diversifier l’offre en produits locaux sur le territoire. Ces acteurs contribuent au développement de la filière des légumes locaux tout en permettant de faire évoluer les modes de consommation vers plus de produits locaux.
CLAC ! « Le bruit d’ouverture d’une conserve »
En 2016, une idée a germé dans la tête de Julien Anglade, un ingénieur en production alimentaire : créer une conserverie locale. C’est en juillet 2017 que ce projet se concrétise à travers la création de CLAC qui se compose aujourd’hui d’une équipe de 6 personnes. Implantée à Cournon-d’Auvergne, la Conserverie Locale Artisanale & Créative participe aujourd’hui activement au développement de la transformation de produits locaux sur le territoire. Celle-ci permet d’assurer la transformation de surplus alimentaires bio et locaux provenant d’une quinzaine de producteurs partenaires en Auvergne.
Un leitmotiv : bio, local et artisanal
A sa création, la conserverie proposait seulement 8 recettes de tartinades pour l’apéritif mais, aujourd’hui, c’est près de 50 produits disponibles avec de nouvelles tartinades pour l’apéritif, des sauces, des soupes et des légumes cuisinés avec des recettes toujours plus audacieuses, comme le ketchup de betterave, tout en conservant les valeurs intangibles de l’entreprise : bio, local et artisanal.
- Bio : 100% des produits cuisinés sont issus de l’Agriculture Biologique et la conserverie est certifiée par l’organisme indépendant ECOCERT.
- Local : plus de 80% des ingrédients utilisés pour la confection des recettes sont produits dans un rayon de 80 km autour de leurs locaux.
- Artisanal : une cuisine authentique comme à la maison où les produits sont nettoyés, épluchés, lavés, découpés et cuisinés sur place.
La lutte contre le gaspillage alimentaire
CLAC se place aujourd’hui comme un acteur central dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. En effet, les denrées utilisées pour l’élaboration des conserves sont prioritairement des légumes « moches » ou des surplus de production que les producteurs n’arrivent pas à écouler. Qu’ils soient abimés ou non calibrés pour la vente au détail, CLAC leur donne une seconde vie en les revalorisant à travers des recettes en étroite collaboration avec les producteurs.
Un outil performant et flexible
Afin d’être la plus performante et flexible possible, la conserverie a investi dans une nouvelle chambre froide et une machine automatique pour doser et capsuler les conserves, en partie financées dans le cadre de l’appel à projet PAT du Plan de Relance de l’Etat. Ces investissements sont nécessaires pour arriver à s’adapter au mieux aux contraintes des producteurs. L’objectif est ainsi de mieux gérer et absorber des surplus inattendus comme, par exemple, l’arrivée en grand nombre de légumes abimés par une averse de grêle. Cette évolution vertueuse permet à CLAC de développer l’emploi et d’impulser de nouveaux débouchés pour ses producteurs partenaires.
Pour en savoir plus sur CLAC, rendez-vous sur https://www.clac-conserverie.fr/
Pour découvrir une autre conserverie locale : [PORTRAIT N°7] l’ESAT d’Escolore