Pendant quatre mois, trente-six habitantes et habitants du Grand Clermont et du Parc Naturel Régional Livradois-Forez vont travailler à formuler des propositions pour renforcer la place des légumes locaux de qualité dans les rayons des grandes et moyennes surfaces traditionnelles du territoire. Qui sont les habitants engagés dans ce dispositif ?
Une quarantaine de participants a été sélectionné durant la période estivale en répondant à une annonce diffusée sur les réseaux sociaux, dans certaines GMS locales et sur le site web du Projet Alimentaire Territorial. La composition du collectif a été supervisé par Corinne Amblard, ingénieure de recherche à VetagroSup. La sélection finale a tenté de répondre au maximum aux critères suivants : équilibre hommes-femmes, consommateurs ponctuels ou réguliers de légumes dans les GMS, consommateurs ponctuels de légumes en circuits-courts (AMAP, magasins de producteurs, marchés….), issus pour 1/3 des bassins d’Ambert, de Clermont-Ferrand et de Thiers.
Ainsi trente-six consommateurs de légumes, volontaires pour s’engager dans une démarche collective de quatre mois participent aux Ateliers. Le panel n’est pas exactement représentatif de la population du territoire mais les habitants sont suffisamment nombreux et divers pour débattre et apporter des points de vue complémentaires.
« J’arrive de Paris, je ne suis pas du tout d’ici ; j’avais envie de découvrir ce qui se dit sur le territoire. »
Chaque participant est arrivé avec ses motivations et la première matinée en groupe a permis de les partager. Durant les pauses, chacun exprime ses premières impressions: la démarche semble surprendre certains mais suscite leur curiosité; d’autres s’interrogent encore sans exclure de continuer «pour voir».
« Ce qui m’intéresse au-delà de la thématique, c’est la démarche participative. »
Car la rencontre a bien fonctionné et les trois groupes de thiernois, ambertois et clermontois semblent avoir déjà trouvé des complicités.
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